Larves de plécoptère velues de 1,5 po « La Morille »

Au plus profond des creux ombragés, là où la brume s'accroche aux collines et où les ruisseaux murmurent de vieux secrets, les gens parlent d'une créature rare – une créature qui ne serait ni une bête ni un insecte, mais quelque chose entre les deux. Ils l'appellent le MorelKin .

Né là où le terreau le plus riche abrite les racines du ginseng ancien et où les précieuses morilles se dressent telles des sentinelles fantomatiques au printemps, le MorelKin est une plécoptère pas comme les autres. Ses pattes, tissées dans les veines mêmes du ginseng sauvage, vibrent avec la force du cœur de la montagne, tandis que son corps arbore la couronne striée de l'insaisissable morille, camouflée dans la roche et les ondulations.

Les anciens disent que ceux qui aperçoivent le MorelKin au bord du ruisseau sont assurés d'une bonne pêche, qu'il s'agisse d'une journée de filets pleins ou d'une plus grande fortune encore à découvrir. Les poissons, attirés par son parfum de terre et de mystère, mordent sans hésitation, comme envoûtés par l'esprit des collines elles-mêmes.

Certains pensent que le MorelKin est un don des esprits de la montagne, un leurre non seulement pour les poissons, mais aussi pour l'âme du pêcheur qui le lance. D'autres préviennent que ce n'est pas l'appât qui choisit le pêcheur, mais la terre qui choisit la sienne.

Quoi qu'il en soit, en s'attachant au MorelKin, on ne pêche pas seulement. On puise dans quelque chose de plus ancien que le temps, quelque chose qui coule profondément dans les veines des Appalaches.

Serez-vous celui qui deviendra une légende ?

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